Portfolio

« Le tunnel de la guerre » est une installation lumière à la fois artistique et interactive dont le but est de provoquer un sentiment soudain de stress et d’inconfort en réaction à la guerre et aux batailles. Ce sentiment est renforcé par la projection en mouvement constant et l’espace restreint qui emprisonnent les visiteurs. Ce dernier est dessiné comme un long couloir étroit et sombre.

Sur l’un des côtés du tunnel, la projection représente un champ de bataille en cours. Des canons crachent leurs obus, la fumée sort des cratères, les silhouettes de soldats patrouillent et chargent, comme des fantômes sur le champ de bataille. C’est de manière passive que les visiteurs participent à l’installation. Alors qu’ils traversent le tunnel, une caméra les capture et intègrent leurs formes sur le champ de bataille au milieu d’autres silhouettes de soldats. L e rendu est réaliste et interpellant.

La seconde installation, « Le mur de la commémoration » est plus symbolique. Chacune des lampes de ce mur, représente un des 3 598 soldats canadiens tués à Vimy entre les 9 et 12 avril 1917. Les lampes s’allument et pulsent, incarnant la vie de ces soldats. Elles sont déclenchées, de manière individuelle, par la présence et les mouvements des visiteurs. 

Le mur devient de plus en plus lumineux et actif avec l’accumulation de visiteurs. Le visiteur ressent un vrai lien entre lui et ces soldats. Ils prennent la mesure du nombre réel de vies perdues pendant cette bataille. En voyant leur présence affecter l’intensité du mur, les visiteurs peuvent réfléchir sur leur rôle à jouer sur le processus commémoratif. Un écran géant est intégré à la sortie de l’installation et énumère les noms des 3 598 soldats tombés au front.